Quand les trains passent - Lindroth, Malin
Séduite par la collection "D'une seule voix", je me suis lancée dans la lecture de ce roman. Même principe, des gros caractères qui facilitent la lecture à voix haute et un texte d'une soixantaine de pages à lire d'un seul trait. "Quand les trains passent" se présente sous le mode de la confession, un monologue où la narratrice avoue ses erreurs de jeunesse. Sauf que des erreurs de jeunesse on en fait tous mais rares sont celles qui vous préoccupent encore 17 ans après.
De peur de trop dévoiler l'histoire, voici la présentation de la 4ème de couverture :
"Dix sept ans de silence et celle qui fut coplice parle. Au départ, ça ne devait être qu'un jeu : faire croire à cette idiote de Suzy Petterson qu'un garçon de la classe était amoureux d'elle. Personne ne pensait qu'elle marcherait dans l'histoire à ce point, mais pour se sentir aimée, Suzy était prêt à tout. "
Contrairement à "Je ne suis pas sœur Emmanuelle" je trouve le récit un peu étouffant, difficile cependant de faire mieux car le sujet est grave. L'écriture est habile, l'évocation au tunnel où passent les trains et la recherche du risque sont bien décrits. Juste peut être un peu trop dur pour moi en ce moment.
Paru le 16 mars 2007- Actes Sud Junior (D'une seule voix) - 64 p. - 7,80 euros