Le livre des choses perdues - John Connolly

David, 12 ans, est inconsolable depuis la mort de sa mère et se réfugie dans les livres pour fuir le remariage de son père. Un jour, il découvre un trou caché derrière les buissons au fond du jardin et se retrouve propulsé dans un monde de trolls, de loups, de créatures hybrides et autres personnages sortis tout droit de son imagination. (présentation éditeur)

Sur la blogosphère de nombreux articles ont fleuris autour de ce livre et sans aller trop loin dans la lecture des commentaires, j'ai vite compris qu'il avait fait pas mal d'émules. Je me suis donc lancée sans trop savoir où j'allais. Et je ne suis vraiment pas mécontente de m'être réservée ces petits instants de surprise. Je m'attendais à une réecriture gentilllette de contes de fées, et le moins que l'on puisse dire c'est que j'étais loin d'imaginer les suites que ce roman réserverait aux personnages de notre enfance.

En effet, le livre des choses perdues outrepasse de loin les contes cruels de Grimm : on assiste au désespoir de 7 nains communistes qui rêveraient de voir enfin partir Blanche Neige, qui soit dit en passant, est devenu un bien ingrat personnage, grossier, avare et colérique.
Et puis il y a aussi cette histoire de chasseresse que j'ai trouvé particulièrement terrifiante, avec une atmosphère à donner la chair de poule. Cette promenade en forêt n'est vraiment pas une sinécure et David va devoir faire preuve de courage pour affronter ses pires craintes et s'en libérer.

Assurément, ce livre, malgré les apparences n'a rien d'inoffensif. A ne pas mettre , donc, entre les mains des enfants qui verraient alors s'effondrer les traditionnels  "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants."

Paru le 14 octobre 2009 - Ed de L'archipel - 360 p. -18,50 euros

Comments

[ed22]

Bouma, vas y sans réfléchir c'est une lecture original et qui fait voyager.
Ori, tu as raison, sous ces airs anodins, ce livre expulse nos pires cauchemars !

[bouma]

ça donne envie. vivement que je le lise. ma LAL ne cesse de se rallonger.

[Ori]

J'ai adoré, mais qu'est-ce que ça fait peur!